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La voiture électrique vers une nouvelle dépendance de matières premières

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La voiture électrique comme l’ultime solution écologique ?

Le réchauffement climatique est désormais devenu une inquiétude mondiale. Même si certains dictateurs feignent de l’ignorer, la grande majorité de l’humanité a désormais conscience que nous ne pouvons plus continuer à évoluer sans prendre en compte notre environnement.

Comme il est chic et raisonnable de manger bio et d’être écolo aujourd’hui ou demain, on voudra une voiture électrique.

Mais pour produire les batteries nécessaires à nos voitures il faut des métaux rares.

  1. Le besoin important en métaux rares pour les voitures électriques.

    De nombreux métaux rares existent déjà dans nos voitures à essence. Chez Glasseo nous connaissons bien le Cerium qui permet au pare-brise de filtrer les rayons UV.

    Mais les besoins futurs pour le tout électrique est gigantesque et touche au fonctionnement même de la voiture. Sans certains métaux les voitures électriques ne peuvent pas rouler.

    Le NEODYME par exemple sert à fabriquer des aimants qui transforment l’énergie électrique en énergie mécanique. Autre élément déterminant : la batterie qui contient du cobalt, du graphite et aussi et surtout le fameux Lithium qui se trouve dans tous nos appareils électriques.

    Toute l’économie verte a besoin de métaux rares. Pour faire fonctionner les éoliennes ou sur les panneaux solaires.

  2. La récolte des métaux rares par les plus pauvres pour les plus riches.

    Les pays du monde entier récoltent des métaux rares mais ce sont souvent les pays les plus pauvres qui récoltent dans des conditions inhumaines de travail de santé et pour un salaire de misère. Ils sont les gueules noires du 21eme siècle.

    La moitié des réserves mondiales de Cobalt provient de la République Démocratique du Congo et on estime à 200.000 le nombre d’enfants mineurs qui y travaillent pour un salaire de 2 dollars par jour.

    Le GRAPHITE particulièrement prisé par toute l’industrie verte se trouve en grande majorité en Chine. Il est raffiné sur place dans des usines archaïques par des hommes sans protection minimum pour leur santé dans un environnement irrespirable.

  3. Vers une nouvelle dépendance énergétique

    Après le pétrole c’est donc vers une nouvelle dépendance de matières premières que nous nous dirigeons si nous n’accompagnons pas le mouvement par un changement profond de nos habitudes de consommation.

    La voiture électrique n’est donc pas la solution idéale in fine et nous devons rester en alerte et pousser nos industriels et nos dirigeants à poursuivre l’étude et la recherche de solutions alternatives n’ayant aucun impact sur notre planète.

    Dans l’attente, la meilleure solution reste le kilomètre que vous ne ferez pas en prenant votre voiture parce que vous pouvez y aller à pied ou changer de plan.