Retour

Les enjeux de la mobilité à la campagne

Image
Les enjeux de la mobilité à la campagne. @glasseo

Dans la nécessité d’agir pour le climat qui nous impose de limiter nos émissions de gaz à effet de serre (GES), l’utilisation de la voiture est de plus en plus remise en question en milieu urbain, où des alternatives sont souvent trouvées. À l’inverse, dans les campagnes, elle semble rester indispensable.

  1. Les spécificités de la vie en zone rurale

    Mais d’abord, qu’est-ce qu’une zone rurale ? Selon la définition de l’INSEE, les territoires ruraux correspondent à l’ensemble des communes peu denses ou très peu denses, soit 88 % d’entre elles. D’après les dernières données, ce sont donc 33 % des Français qui vivent en zone rurale.

    Les longues distances, ainsi qu’une offre de transport en commun insuffisante, font que la voiture reste le moyen de transport le plus utilisé (70 % des déplacements en dehors des villes se font en voiture). La hausse du prix du carburant a un impact d’autant plus lourd sur le budget des habitants. Selon l’âge de ces derniers, les déplacements en voiture n’ont pas la même fonction. Ainsi, les adultes vivant à la campagne se déplacent pour le travail, les courses et les rendez-vous médicaux ou administratifs. Pour les enfants et adolescents, les transports en voiture s’effectuent pour rejoindre l’école quand elle n’est pas accessible à pied, le collège ou le lycée, ou encore l’arrêt de bus de ramassage scolaire.

    Les collectivités locales, en association avec des acteurs privés ou associatifs, cherchent désormais à proposer des façons alternatives de se déplacer, moins polluantes et moins coûteuses.

    Pour les séniors, une problématique s’ajoute : la capacité de mobilité diminuant avec l’âge, l’enjeu est de maintenir un accès aux services et d’éviter un isolement progressif.

  2. Repenser ses habitudes de transport.

    Pour réduire l’empreinte carbone (émission de gaz à effet de serre), mais également les dépenses de ménages, des solutions existent. Elles sont certainement moins simples à utiliser qu’en ville, et demandent à changer des habitudes bien ancrées, de repenser nos façons de nous déplacer, mais le jeu en vaut la chandelle ! Éventail de solutions :

    • le covoiturage : par le biais de ses relations ou de plateformes spécialisées ;
    • l’autopartage : location de véhicule, de particulier à particulier ;
    • le transport collectif à la demande : sur réservation, pour une meilleure maîtrise des coûts ;
    • le vélo, la trottinette, les rollers pour les plus jeunes : si des espaces de circulation ont été aménagés par les communes (véloroutes, voies vertes…) ;
    • la marche, bien sûr, pour tous les petits trajets ;

    la voiture électrique, au lieu d’une voiture thermique, si possible, et si cela ne l’est pas, il reste l'écoconduite qui a prouvé son efficacité à diminuer l’émission de GES et le coût d’un trajet.