Différentes hybridations pour différentes technologies

Pour répondre aux normes d’émissions de gaz à effet de serre de plus en plus drastiques, la grande majorité des nouveaux véhicules arrivant sur le marché propose désormais, à minima, des motorisations hybrides, à défaut d’être 100% électriques.
Cependant, tous les systèmes d’hybridation ne se valent pas et plusieurs technologies coexistent avec plus ou moins d’efficacité sur le plan de la réduction de la consommation.
Quelles sont donc ces différentes technologies et les avantages et inconvénients de chacune ?
On distingue quatre technologies différentes de motorisation hybride :
· Micro-hybride,
· Hybride légère (ou mHEV),
· Full-hybrid (ou HEV),
· Hybride rechargeable (également appelé PHEV)
Si toutes portent le nom « d’hybride », leur efficacité en termes de consommation varie assez largement ; seules les 2 dernières motorisations, par exemple, permettent de rouler en 100% électrique.
Micro-hybridation
La micro-hybridation correspond à un moteur thermique sur lequel le démarreur est remplacé par un alterno-démarreur. Cette modification, qui peut sembler mineure, permet d’assurer la fonction Stop&Start, en coupant le moteur du véhicule lorsque ce dernier est à l’arrêt (feu rouge ou embouteillage). Si cette technologie reste relativement peu coûteuse à mettre en place, elle ne permet un réel gain de consommation que lors des trajets effectués en ville (où le moteur va pouvoir être coupé régulièrement) et c’est donc là son principal inconvénient : en fonctionnement « normal » sur route ou autoroute, cette technologie ne permet aucun gain de consommation.
Hybridation légère
L’hybridation légère, mHEV ou encore mild-hybrid, est un dérivé de la micro-hybridation : l’alterno-démarreur est accompagné d’un système de batteries pouvant délivrer jusqu’à 48V. Cette technologie permet alors de récupérer de l’énergie au freinage, pour recharger les batteries, qui vont alors alimenter l’alterno-démarreur lors des phases d’accélération, apportant un surcroît d’énergie au moteur thermique. Ce dernier, étant alors moins sollicité, voit sa consommation baisser. Les motorisations mild-hybrid les plus récentes annoncent un gain de consommation de l’ordre de 10%.
Full-hybridation
La « full-hybridation », ou HEV, est certainement la technologie la plus connue, puisque la première ayant portée l’appellation « motorisation hybride ». Constitué d’un moteur thermique associé à un moteur électrique (alimenté par une batterie spécifiquement dédiée), ce système permet de rouler plusieurs kilomètres en utilisant la motorisation électrique seule. Il permet également de faire baisser la consommation lors du roulage en épaulant le groupe thermique lors des phases d’accélération ou à vitesse stabilisée (allant parfois jusqu’à se substituer à celui-ci).
Cependant, même si le nom reste identique, il n’existe pas une seule technologie HEV mais des dizaines d’architectures possibles, en fonction des propriétés recherchées :
« Hybride série » : désormais couramment appelée « Moteur électrique à prolongateur d’autonomie ». La propulsion du véhicule est assurée par le moteur électrique, alimenté par une batterie. La motorisation thermique assure alors un rôle de « groupe électrogène », rechargeant la batterie et/ou pouvant également seconder le moteur électrique lors des phases d’accélération.
« Hybride parallèle » : technologie la plus répandue. Les 2 moteurs (électrique et thermique) sont associés via un élément de transmission du véhicule qui peut alors rouler soit en tout électrique, soit en thermique uniquement, soit avec les 2 motorisations en même temps. Pour cette technologie également, plusieurs architectures coexistent, dépendantes du positionnement du moteur électrique : entre le moteur et l’embrayage, entre l’embrayage et la boîte de vitesse, associé à la boîte de vitesse ou encore, directement couplé à la transmission ou aux roues (permettant alors un système 4 roues motrices).
Technologie PHEV
Enfin, la technologie PHEV, ou hybride rechargeable, présente exactement la même architecture qu’un modèle hybride parallèle. La différence se situe au niveau de la batterie alimentant le moteur électrique : d’une capacité plus importante, elle permet de rouler plus longtemps en 100% électrique et elle peut être recharger, à la manière d’un véhicule électrique. Ainsi, si le véhicule ne parcourt que de petits trajets, il peut alors rouler sans consommer une goutte de carburant.
En revanche, si l’utilisateur de la voiture ne recharge pas les batteries et se contente de l’utiliser comme un véhicule thermique ou HEV, la consommation sera alors plus importante que le même modèle à motorisation thermique « classique », car le poids des batteries le rend plus lourd.
Aussi, sur un long trajet, un véhicule PHEV aura tendance à consommer plus qu’un modèle HEV, car plus lourd, mais, dans le cadre d’une utilisation quotidienne pour les trajets domicile-travail, une voiture hybride rechargeable tirera son épingle du jeu en consommant beaucoup moins, voir zéro litre de carburant, en fonction du kilométrage à parcourir et si les batteries sont également rechargées quotidiennement.
Aussi, si vous investissez dans l’achat d’un véhicule hybride, qu’il soit neuf ou d’occasion, sachez qu’en cas de bris de glace, tous les experts-verriers Glasseo sont habilités à intervenir sur votre véhicule, en toute sécurité. Ils ont été formés pour réaliser un travail de qualité.
A noter que la tension de la partie électrique peut atteindre plusieurs centaines de volts. Il est donc indispensable de savoir quels éléments sont susceptibles d’être sous tension ou non avant toute intervention sur le véhicule.