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Forêt française 2025 : état des lieux

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Forêt Française 2025
  1. 2025 : une forêt plus grande… mais pas tranquille

    Quand on pense “forêt”, on voit un coin calme, un peu magique, et zéro notification. En vrai, la forêt fait aussi un boulot de titan. Elle capte du CO₂, rafraîchit l’air, protège les sols et sert d’abri à une foule d’espèces. Bref, ce ne sont pas juste “des arbres”. C’est un système vivant qui nous rend service tous les jours.

    En 2025, la photo est double. D’un côté, la forêt française continue de s’étendre. Elle gagne du terrain depuis des décennies. De l’autre, elle encaisse plus de chocs : sécheresses, ravageurs, incendies, dépérissements. Et sa capacité à stocker du carbone recule.

    On peut donc dire ceci, sans dramatiser : la forêt progresse en surface, mais elle devient plus fragile. Et ça change tout pour la suite.

  2. Posons le débat avec les ordres de grandeurs

    • 17,6 millions d’hectares de forêt en France hexagonale + Corse, soit environ 32 % du territoire. (IGN)
    • La surface avance d’environ 90 000 hectares par an en moyenne.
    • La mortalité des arbres a augmenté de 125 % en dix ans (signal fort côté “santé”).
    • Environ 670 000 hectares seraient “dépérissants”, soit autour de 5 % de la forêt française, selon les chiffres relayés par l’ONF à partir du Département santé des forêts. (Office national des forêts)

    Ces chiffres racontent une histoire simple : la forêt française est grande, mais elle fatigue. Et elle fatigue plus vite qu’avant.

  3. Pourquoi la forêt souffre davantage

    Le changement climatique met la forêt sous pression. Les sécheresses répétées affaiblissent les arbres. Ils résistent moins bien aux maladies. Ils résistent moins bien aux insectes ravageurs. Et quand la chaleur dure, le risque d’incendie grimpe. Autre point clé : un arbre stressé capte moins de carbone. Pire, quand il meurt et se décompose, il peut relâcher une partie du carbone stocké. Voilà pourquoi on parle d’un puits de carbone forestier qui s’affaiblit. Ce n’est pas un détail technique. C’est un indicateur de santé globale.

    Enfin, certaines crises se voient à l’œil nu. Exemple connu : les scolytes, qui attaquent surtout les épicéas et profitent des arbres affaiblis. La conclusion est claire : on ne peut pas gérer la forêt de 2025 comme celle de 1995.

  4. Ce qui se met en place en France

    La bonne nouvelle, c’est qu’on ne part pas de zéro. L’inventaire forestier national (piloté par l’IGN) donne des données de plus en plus précises, et accessibles via l’Observatoire des forêts françaises. Ça aide à piloter, territoire par territoire. Sur le terrain, beaucoup de gestionnaires cherchent aussi à renforcer la résilience : diversifier les essences, favoriser la régénération, limiter certaines pratiques trop “violentes”, protéger des zones en libre évolution, etc. On n’a pas une recette unique. On a surtout un mot d’ordre : adapter.

    Côté mobilisation, des programmes existent aussi. Exemple : Nature Impact, porté par WWF France, qui finance des projets forestiers en France (préservation, restauration, gestion durable). Et via le partenariat Garnier x WWF, l’objectif affiché vise notamment 50 000 hectares concernés, et 70 000 personnes mobilisées en 3 ans autour d’actions concrètes.

  5. Ce que chacun peut faire (sans vivre dans une cabane)

    On n’a pas besoin d’être forestier pour aider la forêt. On peut jouer simple, mais régulier.

    • Réduire le papier quand c'est possible.
    • Choisir du bois certifié (FSC, PEFC) pour encourager une gestion plus responsable.
    • Respecter la forêt les sentiers, déchets, zéro feu...
    • Soutenir des projets sérieux, transparents, qui mesurent leurs impacts.

    Et il y a un lien souvent oublié : nos émissions. Moins de pollution et moins de CO₂, c’est moins de stress sur les écosystèmes. Même de petits changements comptent, surtout quand ils deviennent des habitudes.

  6. L’engagement de GLASSEO au quotidien

    Chez GLASSEO, on partage cette idée simple : on avance mieux quand on agit concrètement.On sélectionne nos projets avec rigueur. On vérifie nos partenaires. On cherche des résultats durables, pas une belle histoire posée sur une affiche.

    Pour nos actions à l’international, nous collaborons notamment avec Reforest’Action. Un exemple : le projet du Mont Kenya, où 660 000 arbres ont été plantés depuis 2020. Dans ce cadre, GLASSEO a financé la plantation de 3 000 arbres.Ces projets visent aussi des impacts humains : revenus complémentaires, agroforesterie, actions éducatives.

    Et notre engagement ne s’arrête pas là. GLASSEO agit avec une approche plus globale :

    • recours aux énergies renouvelables,
    • gestion responsable des déchets,
    • projets concrets de reforestation,
    • et une démarche d’amélioration continue avec la certification B.Corp.
  7. Conclusion : garder la forêt vivante, pas seulement verte

    La forêt française en 2025 ressemble à quelqu’un qui court ++, mais qui récupère moins bien. Elle gagne de la surface. Elle subit plus de stress. Et sa capacité à stocker du carbone recule.

    La suite dépend de nous tous : politiques publiques, gestionnaires, entreprises, citoyens. On peut faire mieux, sans tomber dans la culpabilité. On peut aussi éviter les “solutions miracle” et préférer les démarches solides, mesurées, et suivies dans le temps.