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Le monde d'après : serez-vous prêts à monter à bord des drones taxis

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Le monde d'après : serez-vous prêts à monter à bord des drones taxis

La crise du coronavirus a eu de multiples conséquences, elle a remanié les cartes et nous a obligés à repenser ce que nous pensons avoir acquis. Cela est particulièrement vrai dans le domaine du transport. L’effondrement du trafic aérien, le choix du train ou le retour du transport individuel : tout semble remis à plat.

  1. Un grand nombre de projet se tourne vers les drones taxis.

    Les taxis volants ou les drones taxis occupent une bonne place. Ils sont plus agiles, plus flexibles et parfois même plus autonomes que les hélicoptères et surtout plus écologiques car principalement électriques.

    Ce n’est que récemment que cette idée tout droit sortie des films de science-fiction a progressivement pris forme dans de nombreux projets à travers le monde.

    Il existe plus de 170 projets de ce style dans le monde. Et parmi eux celui d’Airbus: CityAirbus. Ce drone géant possède plusieurs hélices, mesure 8 mètres sur 8 mètres de long, 100% électrique et autonome. L’autonomie est actuellement de 15 minutes et il devrait à terme pouvoir transporter 4 passagers à une vitesse de 120 km/h. La RATP a déjà manifesté son intérêt, et Airbus rêve de lancer le projet des taxis sans conducteur pour les JO de Paris en 2024.

    Seulement, Airbus n’est pas le seul sur le coup et pourrait être dépassé par Uber et Hyundai, qui pourraient lancer un taxi sans conducteur à San Francisco en 2023. En Chine, Ehang Company a déjà effectué son premier vol sans pilote de son appareil en janvier 2020 et un nouveau vol à Séoul, la capitale de la Corée du Sud devrait bientôt voir le jour.

    Oliver Wyman, un cabinet de conseil américain, estime que la première route commerciale intra-urbaine pourrait être ouverte dès 2023 et que le marché des taxis pourrait représenter 35 milliards de dollars américains dans 15 ans. Même si les difficultés techniques sont peu à peu levées, il reste évidemment encore une question de prix. Et surtout gagner la confiance des futurs usagers.

    Même si les opinions semblent avoir mûri. Une étude menée par Carvea Consulting et Opinea montre que 43% des Français sont prêts à embarquer dans des taxis sans conducteur.

    Et vous ? Serez vous prêt à monter à bord d’un engin volant sans pilote ?