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Le port de Shanghai, l’épicentre du bilan carbone mondial

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Le port de Shanghai est le plus grand port du monde, tant en termes de volume de marchandises qu'en termes de trafic de conteneurs. Il est situé sur la côte est de la Chine, dans la province du Jiangsu. 

En 2022, le port a traité plus de 1,1 milliard de tonnes de marchandises et 47 millions de conteneurs (équivalent vingt pieds). Ces chiffres représentent respectivement 12,7 % et 23,3 % du commerce maritime mondial.

Un petit achat mais un gros impact carbone.

Selon une étude réalisée par le cabinet d'analyse Marketplace Pulse en 2023, la Chine est le premier pays fournisseur de produits sur Amazon, avec une part de marché de 30 %. Cela grimpe à 40% aux États-Unis. 

Ce chiffre est en constante augmentation depuis plusieurs années, et il est probable qu'il continuera à croître dans les années à venir.

La mondialisation est en marche et elle passe forcément par le port de Shangaï.

En 2022, le port a émis environ 110 millions de tonnes de CO2, soit l'équivalent des émissions de 25 millions de voitures. 

Ces émissions sont principalement dues à la combustion de carburants fossiles par les navires, les trains et les camions qui transportent les marchandises. 

Les bateaux cargos sont les moyens de transport les plus polluants au monde. Ils émettent en effet des quantités importantes de gaz d'échappement, notamment du dioxyde de soufre, des oxydes d'azote et des particules fines.

En moyenne, un objet fabriqué en Chine et livré en France via Amazon émet 2 tonnes de CO2. Un bilan carbone comparable à celui d'un trajet en avion de Paris à New York.

C’est une moyenne de 100.000 cargos par jour qui transite d’un port à l’autre.

Oui, il est possible d'estimer le nombre de cargos transportant des marchandises en temps réel en mer. Cela se fait en utilisant le système d'identification automatique (AIS), qui est un système de radionavigation qui permet aux navires de transmettre leur position, leur vitesse et d'autres informations à des stations terrestres et satellitaires.

Les données AIS sont collectées par des stations terrestres et des satellites, puis elles sont traitées par des entreprises spécialisées, telles que MarineTraffic qui utilise ces données pour créer des cartes en temps réel du trafic maritime mondial.

La mondialisation en temps réel c'est ICI

Chez GLASSEO notre engagement pour réduire notre bilan carbone nous oblige à acheter local, réparer plutôt que jeter, choisir des produits éco-responsables et éviter les achats de confort non indispensables.