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Quand « anti-gaspi » rime avec « économies »

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Quand « anti-gaspi » rime avec « économies »

Dans un contexte de pouvoir d’achat en baisse, un nombre croissant de consommateurs se tourne vers les achats anti-gaspi. Avec raison ! En plus d’être économique, ce mode de consommation contribue à lutter contre le gaspillage alimentaire. Même si à l’origine l’anti-gaspi correspondait surtout à un engagement écologique , aujourd’hui il tend à devenir une véritable routine de consommation. Il permet en effet de payer en moyenne de 20 à 25 % moins cher, quand certaines enseignes proposent même des réductions pouvant aller jusqu’à 70 %.

  1. Le principe

    La vente « anti-gaspi » consiste à commercialiser des produits que les producteurs ou les industriels n’auraient pas pu écouler dans les circuits traditionnels, car ils ne répondent pas aux normes des grandes surfaces, ou auraient été délaissés par les consommateurs. Ainsi, on trouve ce qu’on appelle affectueusement les « produits moches » : des fruits ou des légumes qui ont une drôle de forme ou une couleur non uniforme, ou les produits à poids variable (des œufs « trop petits », un camembert qui ne fait pas le poids classique…). On trouve aussi les produits à dates courtes, qui sont tout à fait consommables si l’acheteur veille à les manger rapidement. De manière générale, les produits concernés sont aussi bons et sûrs que leurs homologues standards, la différence étant juste visuelle.

  2. Les possibilités

    Pour effectuer des achats anti-gaspi, plusieurs solutions existent. On peut aller directement en magasin, par exemple chez « Nous anti-gaspi ». Ayant vu le jour en 2018 en Bretagne, la chaîne s’est donné pour mission de lutter contre le gaspillage alimentaire, qui s’élève encore en France à plus de 10 millions de tonnes par an. Elle compte désormais 24 magasins dans tout l’Hexagone. Certaines grandes surfaces proposent aussi leurs rayons anti-gaspi (comme Carrefour ou Intermarché).
    Des applis (Phenix ou ToGoodToGo) se sont également spécialisées pour nous indiquer les invendus des commerçants autour de chez nous (boulangers, primeurs, traiteurs, supermarchés…) ou des restaurateurs. Cela permet par exemple d’aller récupérer un panier de légumes bio chez l’épicier du coin pour 4 €, ou un menu de restaurant à petit prix pour le repas du soir.
    Enfin les réseaux locaux de mise en relation de petit producteur à client ou même de particulier à particulier sont une piste astucieuse et conviviale. Il s’agit de remettre au goût du jour une tradition de bon sens qui consistait à donner – ou vendre à un prix dérisoire – les légumes en trop de son jardin (ou les fruits, les œufs, etc.). La plateforme Fruit and Food  peut vous aider à trouver ces bons plans.