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Quel avenir pour le secteur après-vente automobile ?

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Avec l’augmentation des ventes des véhicules électriques et la prochaine interdiction de commercialisation des moteurs thermiques, l’avenir semble incertain pour les réparateurs automobiles et, notamment, les garagistes qui verront leur activité diminuer.

On peut alors se demander si l’électrification du secteur des transports constitue une opportunité ou un inconvénient pour le secteur de la réparation automobile ?

  1. Pourquoi les réparateurs verront-ils leur activité diminuer ?

    Les véhicules électriques, de par leur conception et fonctionnement, sont soumis à très peu d’entretiens réguliers : pas de vidange à effectuer, pas de courroie à remplacer et durée de vie des freins augmentée grâce au freinage régénératif. Et qui dit peu d’entretien à effectuer dit également peu de passage dans un réseau d’entretien.

    Dès lors, les seules interventions qui resteront à faire sur les voitures électriques sont les réparations suite aux accidents, privant ainsi les garagistes d’une partie non négligeable de leur travail quotidien lié à l’entretien courant.

    Et puisqu’il y aura moins d’interventions à effectuer, le besoin en main d’œuvre sera nécessairement moins important ; d’où une suppression d’emplois attendue à l’avenir dans le secteur de la réparation automobile. Une étude menée par The Shift Project en 2020 estimait la destruction d’environ 178 000 emplois dans le secteur du service après-vente automobile, à l’horizon 2050.

  2. La perte ou destruction d’emploi est-elle inéluctable ?

    Oui, sans évolution des métiers et formation des acteurs. Mais des opportunités semblent également se profiler.

    L’électrification du secteur automobile coïncide avec une évolution des modes de mobilité. En effet, encore quasi inexistants il y a une dizaine d’années (ou encore très peu utilisés), de nouveaux moyens de transports tels que les vélos électriques, trottinettes ou autres modes de déplacement doux se développent et font aujourd’hui partie du quotidien, notamment en ville.

    La généralisation et multiplication de ces nouveaux modes de mobilité augmentent d’autant plus les besoins en réparation et intervention. Ainsi, pour qui est prêt à se lancer dans la réparation de ces véhicules, une opportunité de récupérer de l’activité se présente. En revanche, il sera alors très probablement nécessaire de se former en électrotechnique pour parvenir à réparer ces moyens de transport comme il se doit.

  3. Globalement, la mutation du secteur des transports va-t-elle s’accompagner d’une augmentation ou diminution d’emplois ?

    Dans leur étude, The Shift Project avait estimé que la décarbonation du secteur automobile, en France, allait entraîner la perte de 373 000 emplois environ d’ici 2050 : 114 000 en usines terminales, 81 000 chez les fournisseurs et 178 000 dans le secteur de la réparation.

    En revanche, dans le même temps, un potentiel de 293 000 emplois pourrait être créé grâce à la création ou relocalisation d’usines en France (pour la fabrication de moteurs et de batteries, notamment), l’installation et la maintenance de nouveaux réseaux de recharge ainsi que la fabrication et la maintenance des nouveaux moyens de mobilité.

    De plus, sachant que The Shift Project n’a pas pris pas en compte, dans son étude, les filières de recyclage (qui devront également s’adapter) ainsi que le potentiel que pourrait offrir la filière hydrogène, par exemple, il est possible de penser que le nombre d’emplois global puisse être préservé.

    Cependant, bien évidemment, pour que ce soit réellement le cas, il sera indispensable de créer les filières de formation nécessaires et adéquates, aussi bien pour former les nouveaux acteurs que pour reclasser les actuels. Sans cela, il sera impossible que le nombre global d’emplois du secteur automobile reste à l’équilibre.

    Chez GLASSEO, quelle que soit la technologie de votre véhicule (thermique, hybride, électrique, hydrogène), tous nos Experts-Verriers sont habilités à le réparer. 

    Au-delà de la validation des habilitations nécessaires, le parcours de formations et le tutorat dont ils bénéficient leur permettent en effet d’intervenir sur tous types de véhicules, quelle que soit la motorisation.