Tenues techniques GLASSEO : quand le bon sens s’invite dans la penderie.

Chez Glasseo, le changement est souvent synonyme d’engagement. Et le renouvellement du process d’acquisition des tenues de travail des techniciens n’y fait pas exception. Depuis 2021, l’entreprise a entamé un virage vers un modèle d’achat plus durable, plus éthique et plus cohérent avec ses valeurs environnementales et sociales.
Retour sur cette transition avec Anne Delbreil et Yann Lecavil, à l’origine du projet.
De la location à la dotation : un choix stratégique
Avant 2021, Glasseo louait les tenues de ses techniciens à un prestataire externe. Mais ce système présentait plusieurs limites : produits peu écologiques, textiles non responsables, lavage industriel polluant, et logistique lourde (tournées de ramassage, transport, etc.).
« En termes d’empreinte carbone et de confort pour les équipes, c’était très perfectible », explique Anne Delbreil.
C’est dans ce contexte qu’est née l’idée de passer d’un modèle de location à un système de dotation : Glasseo achète désormais les tenues et les met directement à disposition des techniciens, qui en assurent eux-mêmes l’entretien, en contrepartie d’une prime de salissure encadrée par la loi.
Des critères exigeants : écologie et droits humains
Ce nouveau modèle a permis à Glasseo de reprendre la main sur le choix des tenues, en intégrant des critères précis et ambitieux.
Les premières dotations ont été réalisées en 2021, avec un objectif clair : des matériaux responsables. Le choix s’est porté sur du coton biologique ou du polyester recyclé, tous certifiés par des labels reconnus (Oeko-Tex, GOTS, etc.).En 2025, l’entreprise est allée plus loin en intégrant des critères d’éco-toxicité (absence de PFAS) et de respect des droits humains dans les chaînes de production :
« Nous avons analysé les lieux de fabrication, demandé des rapports RSE, des audits ou des labels émanant d’organismes indépendants », explique Yann Lecavil.
Résultat : les textiles fabriqués dans des pays à haut risque social (Bangladesh, Chine, etc.) ont été exclus, sauf si des garanties solides pouvaient être fournies. Glasseo privilégie désormais des vêtements Made in France ou Made in Europe, considérant que les cadres juridiques y assurent des conditions de travail acceptables.
Des techniciens impliqués et autonomes
Les nouvelles tenues ne sont pas simplement plus éthiques : elles sont aussi mieux adaptées aux besoins terrain. Le choix des vêtements a été co-construit avec les équipes, qui ont pu exprimer leurs préférences en matière de confort et de style. Les techniciens, désormais responsables de leur lavage, font preuve d’un engagement remarquable dans la préservation de leurs tenues :
« On observe très peu de demandes de renouvellement, preuve que nos collaborateurs en prennent soin », constate Anne Delbreil.
L’équipement standard comprend une dotation initiale généreuse (10 polos, 4 pantalons...), et les remplacements se font au fil de l’usure, sur simple demande.
Un prestataire qui suit le mouvement
Si Glasseo a renforcé ses exigences, elle a pu continuer à travailler avec son fournisseur historique, qui a su s’adapter et proposer de nouvelles références conformes aux critères renforcés : « Ils nous sollicitent régulièrement pour tester des produits encore plus engagés », précise Yann.
Un impact mesurable
Avec ce changement de modèle, Glasseo réduit son empreinte carbone (moins de transports), son impact chimique (lavage domestique écologique), et favorise des achats responsables tant sur le plan humain qu’environnemental.
Et demain ?
La démarche ne s’arrête pas là. L’équipe achats continue de surveiller le marché et d’explorer de nouvelles pistes : matériaux encore plus innovants, labels plus exigeants, fournisseurs encore mieux engagés. Chaque renouvellement devient l’occasion de faire mieux, sans jamais reculer sur les engagements pris.