Conférence GLASSEO : nutrition au quotidien sous forme de mode d’emploi.
Pourquoi GLASSEO parle de nutrition (et pas seulement de pare-brise)
Chez GLASSEO, nous réparons du verre. Mais nous prenons aussi soin de celles et ceux qui le réparent. En décembre, notre conférence interne a mis la nutrition sur la table (au sens propre). Nous voulions aider chacun à mieux comprendre son corps. Nous voulions aussi partager des réflexes simples pour gagner en énergie. L’intervenante a animé la session avec un format ludique, type quiz. Elle a parlé sans jargon. Et elle a surtout mis l’accent sur des gestes faciles à appliquer, même avec un planning serré.
Les 4 repères de base.
Voici les repères simples qui reviennent souvent quand on parle d’équilibre alimentaire : 5 fruits et légumes par jour, 1 à 1,5 litre d’eau par jour, du poisson deux fois par semaine (dont une fois du poisson gras), et un apport en protéines qui reste cohérent avec vos besoins. Ces repères ne servent pas à vous mettre la pression. Ils vous donnent juste une boussole.
Digestion : ça commence dans la bouche, pas dans l’estomac
Premier rappel de la conférence : la digestion démarre dès la mastication. Vous broyez les aliments. Vous les mélangez à la salive. Et la salive contient déjà des enzymes qui lancent le travail. Résultat : vous facilitez la suite du trajet. Morale de l’histoire : mâcher, ce n’est pas “perdre du temps”. C’est investir dans votre confort digestif. Et c’est gratuit, ce qui devient rare.
L’estomac et l’intestin : l’un prépare, l’autre distribue
La conférence a résumé le scénario avec des mots simples. L’estomac mélange et décompose ce que vous mangez. Il combine une action mécanique et une action chimique. Ensuite, l’intestin grêle absorbe l’essentiel des nutriments. Il possède une grande surface d’échange, pensée pour ça. Le côlon, lui, récupère surtout l’eau restante. Dit autrement : l’estomac prépare, l’intestin distribue.
Le réflexe n°1 : manger plus lentement (sans méditer sur une feuille de salade)
Autre point important : manger plus lentement aide la digestion. Cela aide aussi la satiété. Vous laissez au corps le temps d’envoyer les bons signaux. Et vous profitez davantage du repas. Un hack simple : posez vos couverts quelques secondes entre deux bouchées. Vous verrez souvent une différence. Et votre ventre vous écrira une lettre de remerciement (pas en recommandé).
Glucides : le carburant, oui… mais sans montagnes russes
La conférence a distingué deux familles faciles à comprendre. Les glucides simples (bonbons, boissons sucrées, confiseries) font monter l’énergie très vite. Ensuite, le corps répond fort. Et vous pouvez ressentir un coup de fatigue derrière. Les glucides complexes (pain, riz, pâtes, légumineuses) libèrent l’énergie plus progressivement. Astuce donnée : évitez le sucre “tout seul”. Associez-le à des fibres et à des protéines. Vous limitez ainsi les variations brutales.
Protéines : pas besoin de vivre dans une salle de sport pour en parler
Message clair : les protéines ne viennent pas uniquement de la viande. Vous en trouvez dans le poisson, les œufs, les produits laitiers. Vous en trouvez aussi dans les légumineuses, certaines céréales et les oléagineux. Les protéines participent à la construction et à la réparation des tissus. Elles favorisent aussi la satiété. C’est pour cela que l’intervenante a conseillé d’en intégrer au petit-déjeuner, même en version simple.
Protéines en poudre : utile parfois, inutile souvent
Une question est arrivée pendant la conférence : “Et les shakes protéinés ?”. La réponse est restée nuancée. Cela peut aider dans certains cas : sport intense, récupération, difficultés à couvrir les besoins, ou situations spécifiques. Mais pour beaucoup de personnes, une alimentation variée suffit. Et si vous augmentez fortement les protéines, vous devez aussi bien vous hydrater. Le message final : inutile de compliquer ce qui peut rester simple.
Lipides : votre cerveau dit merci quand vous choisissez les bons gras
La conférence a rappelé que les lipides ne servent pas qu’à “stocker”. Ils participent à l’énergie, aux membranes des cellules, et au fonctionnement du cerveau. Ils aident aussi à absorber certaines vitamines. Un focus a porté sur les oméga-3. Le corps ne les fabrique pas facilement. Vous les trouvez notamment dans les poissons gras. L’intervenante a aussi conseillé de privilégier des poissons plus petits, comme la sardine ou le maquereau, selon vos habitudes.
Œufs “Bleu-Blanc-Cœur” : l’option pratique citée pendant la conférence
Autre piste évoquée : certains œufs affichent un label lié à l’alimentation des poules. L’idée est simple : améliorer le profil en acides gras, dont les oméga-3, via l’alimentation. C’est une option “pratique”, car elle ne demande pas une recette complexe. Vous pouvez l’intégrer en repas rapide. Et vous gardez un bon rapport effort/bénéfice, ce qui est souvent la clé.
Microbiote : nourrir vos “colocs” invisibles (ils payent en bonne humeur)
La conférence a aussi parlé du microbiote intestinal, sans rendre le sujet compliqué. Retenez surtout ceci : les fibres nourrissent ces bactéries utiles. Vous trouvez les fibres dans les fruits, les légumes, les légumineuses et les céréales complètes. Plus vous variez, plus vous enrichissez votre microbiote. Et vous améliorez souvent votre confort digestif. Là aussi, le mot important reste “variété”.
L’assiette repère : simple, adaptable, et sans culpabilité
Un repère visuel a aidé tout le monde : légumes + féculents + protéines, avec une vraie place pour les légumes. L’intervenante a rappelé un point rassurant : vous équilibrez sur l’ensemble du repas, pas seulement sur le plat. Une entrée, un fruit, un yaourt, ou un peu de pain comptent aussi. Donc, inutile de viser la “perfection au millimètre”. Visez la cohérence. C’est déjà très bien.
Petit-déjeuner : l’équipe gagnante en 4 éléments
La conférence a proposé une trame très accessible :
- une boisson (eau, thé, café)
- un fruit entier (plutôt qu’un jus)
- un produit céréalier (si possible complet)
- une source de protéines (animale ou végétale)
Avec ce combo, vous augmentez la satiété. Vous stabilisez mieux l’énergie. Et vous limitez le fameux “j’ai faim à 10h”. Celui qui finit souvent en biscuit “par accident”.
Les 4 types de faim : le petit déclic qui change beaucoup
Un des moments les plus parlants : on ne mange pas toujours pour la même raison. La conférence a distingué plusieurs “faims”. Il y a la faim physique, qui traduit un besoin d’énergie. Il y a aussi la faim émotionnelle, liée au stress ou aux émotions. Il existe la faim “des sens”, déclenchée par une odeur ou une envie. Et il peut y avoir une faim “nutritionnelle”, quand le corps réclame quelque chose. Outil pratique proposé : posez-vous une question simple. “Un plat basique me conviendrait-il ?”. Si oui, vous avez souvent faim “physique”. Sinon, vous cherchez peut-être du réconfort ou du plaisir, et c’est humain.
Le tuto express : 10 réflexes faciles à tester dès cette semaine
- Buvez un grand verre d’eau le matin.
-Ajoutez un fruit entier au petit-déjeuner.
-Intégrez une protéine le matin (yaourt, œufs, oléagineux).
-Mastiquez davantage, même sur un repas rapide.
-Évitez le sucre “solo”. Combinez fibres + protéines.
-Ajoutez des légumes à chaque repas, même en portion simple.
-Variez vos protéines sur la semaine.
-Privilégiez des aliments peu transformés quand c’est possible.
-Gardez une place pour le plaisir, sans culpabilité. En cas de fatigue anormale, consultez un professionnel de santé.
Ce que GLASSEO retient pour le quotidien (terrain, route, météo… la vraie vie)
Nos équipes bougent beaucoup. Elles enchaînent les trajets, les interventions, et les imprévus. Une alimentation simple et régulière aide à garder la tête claire. Elle aide aussi à limiter les coups de barre. Et elle facilite la récupération. Nous retrouvons aussi un lien avec nos valeurs : cuisiner simplement, choisir des produits bruts, éviter le gaspillage, varier davantage. Au final, cela fait du bien au corps. Et cela fait souvent du bien à la planète.
Conclusion : visez le “mieux”, pas le “parfait”
La conférence a terminé sur une idée rassurante : l’équilibre se construit sur plusieurs jours. Vous n’avez pas besoin de réussir chaque repas. Vous avez surtout besoin d’empiler des petits bons choix, régulièrement. Commencez par un seul : mâcher plus, boire plus, ou ajouter une protéine au petit-déjeuner. Et laissez le reste suivre. Sans potion magique. Juste avec du bon sens.