Retour

Quelles sont les solutions pour une mobilité douce en 2022 ?

Image
Quelles sont les solutions pour une mobilité douce en 2022 ?

Alors que l’usage de la voiture individuelle est toujours dominant pour les trajets quotidiens, de nouveaux modes de déplacement, que l’on appelle aussi mobilité douce, sont en plein essor. Ils désignent tous les modes de transports respectueux de l’environnement. Faisons le point sur ces nouveaux modes de déplacement.

  1. Quelles sont ces nouvelles mobilités

    Quand on pense mobilité douce ou mobilité active, on pense trotinette, skate, roller, vélo , marche, bref les transports non carbonés qui utilise l’énergie physique. Mais ces dernières années le terme s’est élargi et on parle désormais de mobilité verte ou encore de mobilité durable. Autrement dit tout moyen de transport individuel ou collectif visant à réduire les émissions de CO2, soit les alternatives à la voiture thermique, responsable  de la moitié des gaz à effet de serre des transports.
    Ainsi parmi les pratiques émergentes voit-on la mobilité partagée augmentée, comme le covoiturage ou la voiture en autopartage grâce aux nombreuses nouvelles applications numériques qui en facilitent l’usage. De même selon une enquête menée par le ministère de la transition écologique, on note un léger recul du recours à la voiture au profit des transports en commun, du vélo ou de la marche à pied, surtout dans les villes de plus de 20 000 habitants.
    De nombreuses initiatives voient le jour, comme la gratuité des transports en commun le week-end dans certaines villes. En revanche dans les territoires ruraux, le recours à la voiture pour les trajets domicile – lieu de travail est encore dominant, la faute à une offre de transport en commun moins importante.

  2. Pourquoi développer ces nouvelles mobilités

    Les bienfaits de l’utilisation des mobilités douces sont multiples et ont un véritable impact positif sur nos vies. La mobilité active permet de pratiquer une activité physique dans un monde où nous sommes souvent sédentaires. Elle nous offre une meilleure qualité de vie, grâce à la baisse de la pollution de l’air. Les zones de circulation réservées aux mobilités douces sont souvent prioritaires, elles permettent ainsi de se déplacer facilement et plus rapidement en ville et d’éviter les axes de circulation saturés.   
    Les villes et les collectivités ont compris l’enjeu majeur que représentent ces nouvelles mobilités. Leur objectif premier étant de réduire la pollution et le nombre de véhicules sur les grands axes saturés, elles ont ainsi mulitplié les pistes cyclables, la location en libre-service de trotinettes, de vélos, de voitures en autopartage, ou encore augmenté les bornes de rechargement pour les véhicules électriques.
    Ces nouveaux modes de déplacement constituent un enjeu majeur pour lutter contre le réchauffement climatique. De nouveaux usages qui, pour être durables, devront être accompagnés par une réflexion sur l’aménagement du territoire et l’espace urbain. Mais aussi qui devront développer les initiatives pour proposer des alternatives à la voiture en zone rurale, en développant la mobilité partagée, en encourageant les véhicules à faibles émissions, en créant plus de pistes cyclables ou en proposant les transports à la demande par exemple.

    La transition écologique passera donc inévitablement par la transition vers ces nouvelles mobilités.