Comment le vélo Brompton est devenu le vélo iconique de la petite mobilité
Un drôle de vélo né dans une chambre londonienne
En 1975, un jeune ingénieur anglais, Andrew Ritchie, regarde Londres se congestionner sous ses fenêtres, juste en face de la Brompton Oratory. Il se dit qu’il doit exister un meilleur moyen de se déplacer qu’un métro bondé ou une voiture coincée dans les embouteillages. Il bricole alors, dans sa chambre, un prototype de vélo pliant en trois parties.
L’idée est simple : un vélo solide, confortable, qui se plie en moins de 20 secondes et que l’on peut emporter partout, du train au bureau.
À l’époque, personne n’imagine que cette drôle de machine aux petites roues deviendra un symbole mondial de la “petite mobilité”. Mais Andrew Ritchie s’accroche, améliore son système de pliage et pose la première pierre de ce qui deviendra Brompton Bicycle.
90 000 exemplaires vendus et des lieux de pèlerinage pour les fans
Cinquante ans plus tard, la petite idée de chambre d’étudiant a bien grandi. Brompton vend aujourd’hui autour de 90 000 vélos par an et a dépassé le million d’exemplaires produits, distribués dans 47 pays.
La marque a même ouvert des boutiques à Londres, Milan ou Singapour, qui servent de véritables lieux de pèlerinage pour les fans : on y vient pour essayer les modèles, discuter pliage parfait et repartir avec un casque assorti au cadre. Communauté Facebook
Ajoutez à cela des rassemblements et des courses dédiées aux vélos pliants, et vous obtenez une communauté mondiale prête à traverser une ville entière… pour parler charnières et sacoches.
Bon on ne va pas se mentir le vélo coûte... un rein... Il n’est malheureusement pas accessible aux plus grands nombres. Dommage car il ferait du bien à nos centres urbains.
Des innovations toutes bêtes… mais géniales
Pourquoi ce vélo est-il devenu iconique alors qu’il ressemble un peu à un “vélo de clown” pour qui le découvre ? D’abord grâce à son pliage en trois temps, qui permet d’obtenir un paquet compact, stable, qui tient tout seul sans béquille.
Ensuite, les roues de 16 pouces offrent une conduite vive en ville et un encombrement minimal dans le métro, l’ascenseur ou le coffre d’une petite voiture. Le cadre en acier, les soudures à la main et les pièces standardisées rendent le vélo réparable pendant des années ! Le réparable on adore ça chez GLASSEO.
L’arrivée de l’électrique : la petite mobilité qui grimpe les côtes
Pour celles et ceux qui aiment l’idée du pliant mais un peu moins celle de grimper une côte chargé comme un mulet, Brompton a lancé des versions électriques. Le tout dernier modèle T Line Electric pèse environ 11,2 kg sans batterie, offre jusqu’à 90 km d’autonomie et conserve le célèbre pliage compact.
Brompton, symbole d’une ville avec moins de voitures
Au-delà de l’objet, le succès de Brompton raconte autre chose : le désir grandissant de se déplacer autrement. Quand on sait que, pour une entreprise, environ 50 % des émissions de CO₂ viennent de la mobilité interne (trajets domicile-travail, déplacements pro), chaque trajet gagné en vélo compte.
Un vélo pliant rend réalistes des trajets mixtes : on fait la portion “galère” en train ou en tram, puis on finit en selle. Les villes qui développent leurs pistes cyclables et les entreprises qui encouragent les mobilités douces se retrouvent ainsi sur la même ligne : moins de voitures, moins de bouchons, moins de stress… et souvent plus de sourire au bureau.
Ce que fait GLASSEO pour encourager le vélo
Chez GLASSEO, on ne fabrique pas de vélos, mais on croit beaucoup à leur pouvoir pour décarboner la mobilité. Après avoir réalisé son bilan carbone en 2021, l’entreprise a mis en place un forfait mobilité durable pour ses collaborateurs, afin d’encourager les transports alternatifs à la voiture solo. Covoiturage, transports en commun… et désormais vélo : depuis 2024, les trajets domicile-travail réalisés à vélo, suivis via l’application Geovelo, donnent droit à une prime pouvant aller jusqu’à 400 € par an pour les salariés les plus assidus (au moins 60 allers-retours enregistrés). Non on n’est pas obligé de rouler en Brompton pour avoir la prime.
Prime vélo et forfait mobilité durable : un coup de pouce pour passer à l’action
Bonne nouvelle, cette dynamique ne concerne pas que GLASSEO. En France, le forfait mobilités durables permet aux entreprises d’aider financièrement les salariés qui viennent au travail en vélo, covoiturage ou autres modes doux, avec une exonération de cotisations et d’impôts jusqu’à 900 € par an et par salarié depuis 2025, lorsqu’il est cumulé avec un abonnement de transports publics.
Et si on passait tous en “pliante attitude” ?
Finalement, le vélo Brompton est devenu iconique parce qu’il coche trois cases essentielles : une bonne histoire, un design malin et un usage qui simplifie la vie de milliers d’urbains. Il a survécu à plusieurs crises, trouvé ses “sauveurs” au bon moment et su évoluer vers l’électrique sans renier son concept d’origine.
À l’heure où chaque trajet compte pour le climat, ce type de vélo incarne une nouvelle façon de penser la ville : plus légère, plus fluide, plus humaine. Que l’on soit fan absolu ou simple curieux, on peut s’en inspirer pour revoir ses habitudes de déplacement.
Et pourquoi pas profiter, comme chez GLASSEO, d’une prime mobilité durable pour franchir le pas… pliant