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Accord de Paris, 10 ans après : progrès, déroutes et le rôle des acteurs comme GLASSEO

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ACCORD DE PARIS 10 ans APRÈS - NOTRE BILAN
  1. Pourquoi 2015 reste un tournant pour le climat

    En décembre 2015, les États signataires de l’Accord de Paris se sont engagés à limiter le réchauffement à « bien-en dessous de 2 °C », avec un objectif idéal de 1,5 °C.

    L’accord a posé les bases d’une mobilisation mondiale : les gouvernements devaient définir des plans (CDN) pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, adopter des politiques vertes, favoriser les énergies renouvelables, etc. Dix ans après, ce cadre reste la référence, mais la route a montré ses embûches.

  2. Quelques avancées concrètes depuis 2015

    Force est de constater que le passage aux énergies renouvelables a connu un vrai tournant. Depuis l’accord, la capacité installée en solaire ou éolien a plus que doublé dans le monde. Par ailleurs, le coût de ces technologies a fortement baissé. L’éolien terrestre et le solaire, voire les batteries, sont désormais bien plus accessibles. Sur le plan réglementaire et politique, de nombreux pays ont adopté des lois climat, fixé des objectifs de réduction, instauré des cadres de transition énergétique.

    Les innovations, les initiatives privées, les coalitions entreprises toutes ont contribué à cette dynamique. Le rapport 2025 des initiatives climatiques mondiales note des avancées dans plusieurs domaines : efficacité énergétique, pratiques agricoles moins intensives, développements d’infrastructures vertes, etc.

    Les coûts de l’éolien terrestre ont chuté d’environ 70%, ceux du solaire et des batteries d’environ 80–90% depuis 2015. Malgré ces progrès, les projections actuelles maintiennent un réchauffement estimé à +2,6 à +3,1 °C d’ici la fin du siècle si les efforts restent au rythme actuel. Les trajectoires actuelles restent donc insuffisantes pour atteindre l’objectif 1,5 °C.

  3. Ce qui a moins avancé ou reculé

    Malgré les progrès, le bilan reste mitigé et les prises de positions du gouvernement américain n’aident pas. Les émissions globales de gaz à effet de serre n’ont pas baissé : l’augmentation se poursuit, ce qui rend l’objectif 1,5 °C de plus en plus difficile.

    Certaines priorités sont restées en marge : la sortie des énergies fossiles, l’arrêt progressif du charbon, une réduction plus nette des émissions issues des industries lourdes comme l’énergie ou l’agriculture. Le financement global nécessaire pour la transition reste largement insuffisant. Le manque de fonds publics et privés ralentit des projets d’envergure, notamment dans les pays plus fragiles.

    Enfin, la protection des écosystèmes, forêts, puits carbone, biodiversité a souvent été négligée. Dans beaucoup de zones, la déforestation, l’érosion des sols, la perte de biodiversité persistent. En résumé : la transition avance, mais trop doucement, et l’écart entre ambitions et réalité reste grand.

  4. 2025 et la COP30 : un rendez-vous crucial, mais des résultats en demi-teinte

    La COP30, qui s’est tenue à Belém (Brésil), marque les 10 ans de l’Accord de Paris. Les pays y sont venus avec l’espoir de donner un nouveau souffle à la lutte climatique. L’Union européenne a présenté une nouvelle contribution ambitieuse : objectifs de réduction d’émissions plus forts d’ici 2035. La COP30 a mis l’accent sur l’adaptation : Aider les pays les plus vulnérables, soutenir les populations face aux impacts climatiques, renforcer les financements pour l’adaptation.

    Pourtant, les décisions majeures comme une sortie claire des énergies fossiles ou un calendrier contraignant pour réduire le charbon, le pétrole, le gaz n’ont pas été adoptées : l’accord final reste jugé trop timide par nombre d’experts et d’États et pour nous aussi.

    Les médias et observateurs décrivent la conclusion de la COP30 comme « un accord à minima ». Le multilatéralisme est préservé, mais l’ambition pour freiner le réchauffement s’affiche comme insuffisante. Autrement dit : la COP30 n’a pas permis de remettre le monde sur une trajectoire compatible avec +1,5 °C. Elle a toutefois réaffirmé l’importance de l’action collective, de la science et de la solidarité internationale.

  5. Quel sens pour GLASSEO : agir à notre échelle

    Chez GLASSEO, nous croyons que le changement climatique se combat non seulement à la table des États, mais aussi et surtout dans nos gestes quotidiens.

    Et si nous devions nous aussi faire un bilan sur les 10 dernières années, nous n’aurions pas à rougir. Depuis 2015, nous cherchons constamment à diminuer notre impact. Optimiser nos déplacements, planifier nos rendez-vous, mutualiser les interventions. Mais aussi offrir des solutions concrètes à nos collaborateurs pour que chacun puisse agir à son niveau.

    En liant qualité de service, proximité, réactivité et responsabilité environnementale, nous affirmons que chaque entreprise quelle que soit sa taille a un rôle à jouer dans la transition. Des efforts récompensé avec La certification B Corp obtenue par GLASSEO en 2024. Une distinction reconnue qui valorise les entreprises engagées dans des pratiques responsables, éthiques et durables.

  6. En conclusion : un bilan mitigé, et l’importance d’agir à chaque niveau

    Dix ans après l’Accord de Paris, le monde a avancé. Les énergies renouvelables ont progressé fortement, les coûts ont baissé, des lois climat sont passées, des efforts de financement ont vu le jour. Mais les émissions continuent d’augmenter, l’objectif 1,5 °C s’éloigne, et les engagements restent trop souvent insuffisants.

    La COP30 a rappelé l’urgence, mais n’a pas réussi à donner un nouvel élan fort. Elle a surtout mis en lumière les blocages politiques, économiques, géopolitiques, qui retardent la transition.

    Pour autant, tout n’est pas perdu. Chaque effort, chaque entreprise, chaque citoyen comptent. Chez GLASSEO, nous avons choisi de faire notre part à notre mesure. Nous voulons contribuer, humblement, mais fermement.