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The Ocean Cleanup : comment cette ONG nettoie nos océans et rivières

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UNE ONG qui traque le plastique

The Ocean Cleanup est une organisation à but non lucratif créée pour combattre la pollution plastique dans les océans et les rivières. Elle développe des technologies innovantes capables de collecter les déchets qui flottent ou se dirigent vers les mers. L’objectif est ambitieux : nettoyer jusqu’à 90 % du plastique flottant à l’horizon 2040. En parallèle, l’ONG cherche à intercepter le plastique dans les cours d’eau avant qu’il n’atteigne les océans.

  1. Des résultats loin d’être symboliques :

    En 2024, l’ONG a retiré 11,5 millions de kilos de déchets des océans et des rivières. À la fin de l’année 2024, le total cumulé retiré par l’organisation atteignait 20 millions de kilos. Dans les rivières, l’ONG a collecté 490 428 kg au total, dont 143 993 kg en 2024 seulement.
    Lors d’une extraction unique, elle a réussi à enlever 16 210 kg de plastique en une seule opération.

    En retirant des millions de kilos de plastique, The Ocean Cleanup diminue la pression sur les écosystèmes marins. Moins de déchets flottants, c’est moins de microplastiques en décomposition, donc un impact plus faible sur la chaîne alimentaire marine.
    L’action dans les rivières est tout aussi stratégique. Beaucoup de plastique qui finit dans les océans vient des cours d’eau. En interceptant ce flux, l’ONG « ferme le robinet » de la pollution.

    Enfin, l’extraction massive comme les 16 210 kg en une seule fois montre que les systèmes mis au point sont efficaces à grande échelle. Cela illustre une montée en puissance : non seulement l’ONG ramasse plus, mais elle le fait plus efficacement.

  2. Comment ça fonctionne : technologies et approche

    L’ONG combine deux stratégies. 

    D’abord, elle déploie des systèmes flottants sur des zones d’accumulation plastique majeures, comme la Great Pacific Garbage Patch (la « zone poubelle » du Pacifique). Ces systèmes reçoivent les déchets plastiques, puis les stockent en attendant d’être récupérés.
     

    Ensuite, l’ONG installe des « Interceptor » dans des rivières polluées. Ces dispositifs capturent le plastique avant qu’il ne soit emporté vers l’océan. En 2024, l’organisation a même déployé de nouveaux intercepteurs dans plusieurs pays.
    Cette approche double (rivières + océans) permet d’attaquer la pollution plastique à sa source et de nettoyer les zones déjà touchées. Grâce à la science, aux données et à l’innovation technologique, l’ONG optimise son impact.

  3. Les bénéfices pour la planète

    Les actions de The Ocean Cleanup apportent des bénéfices concrets. Premièrement, elles protègent la biodiversité marine. En retirant les plastiques, l’ONG limite les risques pour les animaux marins qui peuvent s’emmêler ou ingérer des déchets.
    Deuxièmement, ses opérations contribuent à la santé des communautés côtières. Moins de plastique signifie moins de pollution, ce qui peut améliorer la qualité de vie et les revenus liés au tourisme ou à la pêche.

    Troisièmement, en interceptant le plastique dans les rivières, l’organisation réduit la quantité de microplastiques qui finissent dans les océans. Cela limite aussi le risque qu’ils entrent dans la chaîne alimentaire humaine.
    Enfin, l’ONG agit comme un catalyseur : elle sensibilise les citoyens et les gouvernements, et pousse pour des régulations plus strictes sur le plastique.

  4. Les défis auxquels elle fait face

    Le défi est immense : même avec des millions de kilos retirés, la pollution plastique reste massive. Des milliers de tonnes de déchets continuent d’entrer dans les océans chaque année.

    De plus, l’efficacité dépend de la technologie, mais aussi de la logistique. Pour que les systèmes flottants fonctionnent, il faut des bateaux, des équipes pour récupérer et transporter les déchets. Cela coûte et demande des ressources.
    Intercepter le plastique dans les rivières n’est pas simple non plus : chaque cours d’eau a sa propre configuration, sa propre pollution. Adapter les intercepteurs à chaque contexte demande du temps et du savoir-faire.

    Il y a aussi une limite : The Ocean Cleanup nettoie des plastiques déjà « perdus » dans la nature, mais elle ne s’attaque pas à la production de plastique. Il faut donc une action complémentaire : réduire la production, recycler mieux, éviter que le plastique arrive dans la nature.

  5. Pourquoi c’est inspirant pour GLASSEO

    À notre échelle, nous agissons aussi en faveur de l’environnement.
    En mettant en lumière des initiatives comme celle-ci, nous affirmons notre engagement écologique. Notre métier peut sembler très éloigné des océans, mais l’idée est la même : réparer, recycler, éviter le gaspillage. Et faire mieux avec moins.
    Nous pensons que chaque action compte. Si les grandes ONG sont structurées pour montrer la voie, de notre côté nous remplaçons les bouteilles en plastique par des gourdes offertes à nos équipes ou encore par la réparation en interne de notre petit matériel, comme un aspirateur de voiture qui ne partira pas à la poubelle.

  6. Comment vous pouvez agir aussi

    Vous pouvez contribuer à la lutte contre la pollution plastique, même à votre niveau :


    -Soutenez des associations comme The Ocean Cleanup par des dons ou en relayant leurs messages.
    -Réduisez votre consommation de plastique : privilégiez les produits réutilisables, évitez les emballages jetables.
    -Recyclez correctement : dans vos ménages, séparez vos plastiques, donnez une deuxième vie quand c’est possible.
    -Agissez localement : participez à des opérations de nettoyage, ou motivez votre communauté à le faire.
    -Informez-vous et sensibilisez : plus nous sommes nombreux à comprendre le problème, plus la pression sur les décideurs peut monter.
     

    Chaque petit geste compte. Ensemble, nous pouvons contribuer à des changements positifs à grande échelle.